Une étude scientifique révèle les films qui font le plus peur (selon votre rythme cardiaque)

À l’approche d’Halloween, la traditionnelle mise à jour du Science of Scare Project vient de tomber, révélant une nouvelle fois quel film fait littéralement battre le cœur des spectateurs plus vite que tous les autres.

Lancée en 2020 par le site britannique MoneySuperMarket, l’étude Science of Scare Project s’est donnée une mission simple : mesurer la peur scientifiquement. Chaque année, un panel d’une centaine de volontaires visionne une sélection des films d’horreur les plus terrifiants, tout en étant équipés de capteurs mesurant leur rythme cardiaque. Les chercheurs analysent ensuite la fréquence moyenne, les pics de battements par minute et la variabilité cardiaque, afin d’attribuer à chaque film un « Scare Score » sur 100.

Et le film le plus effrayant en 2025 est…

Pour la cinquième année consécutive, c’est Sinister, réalisé par Scott Derrickson en 2012, qui conserve son trône. Porté par Ethan Hawke, le film suit un écrivain en panne d’inspiration qui emménage avec sa famille dans une maison où d’horribles meurtres ont été commis. Résultat : une fréquence cardiaque moyenne de 86 battements par minute, contre 64 au repos, et un pic effrayant à 131 bpm pendant les scènes les plus tendues. Un record jamais égalé dans l’histoire du classement !

Extrait de Sinister, le film le plus effrayant d'après les scientifiques.

En deuxième position, Host (2020) continue d’impressionner par son efficacité minimaliste : tourné entièrement via Zoom pendant le confinement, le film joue sur la proximité et l’immersion pour provoquer une peur quasi physique. Juste derrière, Skinamarink (2023) divise mais fascine avec son esthétique expérimentale et son ambiance cauchemardesque digne d’un mauvais rêve éveillé. En quatrième place, Insidious (2010) reste un classique moderne, combinant habilement sursauts et tension surnaturelle, tandis que The Conjuring (2013) clôt le top 5 avec son mélange de terreur paranormale et de mise en scène millimétrée.

Ensemble, ces films confirment que la peur la plus durable ne vient pas forcément du gore, mais bien de l’atmosphère !